Si tu écoutes régulièrement mon podcast, tu sais que j’aime demander à mes invitées un mot, un moment ou une pensée qui leur ressemble. Delphine se définit comme quelqu’un de globalement calme, de ce genre de calme qui amène la paix intérieure.

« Au petit matin… J’ai la chance d’habiter pas directement en ville, donc j’ai des oiseaux, j’ai des arbres. Au petit-matin, avec le chant des oiseaux, le ciel qui se colore doucement et ce moment d’introspection qu’on peut se donner et ce calme qui est vraiment diffus, ça me correspond bien et ça résonne beaucoup en moi. »

Pour autant, elle a, bien sûr, ses moments de feux, avec lesquels elle apprend à vivre ! Le début de notre échange porte d’ailleurs sur l’introspection.

À mon micro, elle a aussi raconté (entre autres !) comment elle en est venue à :

• vouloir arrêter la pilule contraceptive ;
• choisir le stérilet.

« J’en avais marre, je ne voulais plus être un poulet aux hormones, je ne voulais plus me sentir du tout comme ça. Je voulais avoir un cycle qui se passe vraiment en moi. Il faut savoir que, quand on est sous pilule, c’est des fausses règles. On n’a pas d’ovulation. Le cycle ne fonctionne pas comme il doit fonctionner normalement. Je voulais vraiment me reconnecter à ça. Je sais que la pilule avait beaucoup joué aussi sur mon poids. […] Il y avait aussi plein d’effets à côté qui n’étaient pas agréables du tout. »

Et bien sûr, elle partage avec moi les mois (chaotiques) qui ont suivi ce changement.

« Je ne suis vraiment pas super pro-médicaments. C’est vrai que j’évite d’en prendre quand ce n’est pas nécessaire, donc j’avais juste la bouillotte avec moi. J’ai commencé un petit peu à m’intéresser aux méthodes naturelles qui permettent de faire du bien et donc en premier lieu les huiles essentielles. Là, j’ai pu m’apaiser, apaiser mes douleurs… Un pas en avant vers la connexion avec le cycle ! […] Maintenant, c’est un aspect de ma vie qui se passe bien et qui, d’ailleurs, je vais même aller plus loin, est devenu presque central pour moi. »

« Vraiment célébrer cette nature qu’on a, cette nature cyclique que chaque femme a, qui est très belle et qui peut nous donner énormément de force si on apprend à l’écouter un petit peu. »